Deux visions sont possibles, selon les personnes intéressées.
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Coopérative d'entrepreneurs
Fédérer des indépendants aux compétences complémentaires pour créer une structure d'excellence technique capable de prendre en charge des projets d'envergure variable. Chaque membre conserve son indépendance, et peut collaborer avec les autres selon ses envies et ses besoins, en construisant et bénéficiant de l'image de marque de la coopérative, créée par tous ses membres.
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SCOP métier
Créer une start-up autour d'un projet technique à impact social porté par un ou plusieurs membres, autour d'une structure SCOP. La distinction avec une société classique sera moins visible que dans l'autre cas, mais des valeurs seront affirmées, des avantages fiscaux possibles, et la coopération avec les acteurs publics plus facile.
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Une SCOP est juste une forme juridique d’entreprise. En tant que telle, elle ajoute uniquement des contraintes en termes de gestion qui assurent un fonctionnement démocratique, égalitaire et solidaire.
Ensuite, il existe un type particulier de SCOP, qui n’a pas à ma connaissance de valeur juridique particulière, mais qui a un sens organisationnel spécifique : la Coopérative d’Entrepreneurs ou Coopérative d'Activité et d'Emploi (CAE).
Dans une CAE, l’idée est que chaque salarié existe indépendamment des autres. La société (type SA ou SARL, sous-type SCOP) n’a pas de produit ou de service particulier à fournir. En revanche, elle regroupe des personnes qui facturent au nom de la CAE, et sont couverts par elle. Le typage SCOP permet de garantir le respect de chaque individu, puisque chaque salarié a une voix au CA.
On peut voir une CAE comme un moyen de :
- Socialiser les coûts administratifs et juridiques (n personnes étant réunies derrière une seule société, les frais fixes sont divisés par n pour chaque sociétaire ; de même pour l’expert-comptable, le temps passé aux échanges administratifs qui peut être réparti…).
- Se protéger individuellement, en bénéficiant des régimes de protection sociale réservés aux salariés (assurance-chômage, particulièrement avantageuse en cas de fermeture de l’activité pour raisons économiques).
- Développer une image de marque à plusieurs, et donc de gagner plus rapidement en visibilité.
On ne peut pas voir une CAE comme un moyen de :
- Gagner le plus d’argent possible (on cotise forcément en tant que salarié).
- Avoir une activité très ponctuelle (tout le système se repose sur la pérennisation de l’activité).
Dans ce type de structure, on bénéficie d’un certain nombre d’exonérations de cotisations sociales, mais je ne m’avancerai pas à en donner une liste ici, car je n’ai plus regardé les détails depuis un moment et tout a tendance à changer rapidement.